CORONAVIRUS : Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Aujourd’hui, on devrait avoir honte de nous pomper l’air avec les cas de coronavirus par transmission communautaire. Car, même si je ne saurais nier son existence, il est à noter que ce faussaire de médecin, ce samba qui diagnostiquait « négatifs » les patients qu’il avait eu à traiter, est un des vecteurs officiels à avoir faciliter et diligenter la propagation du virus. Combien sont les cas suspects qui ont été dépistés par ce « médecin de l’APR » et qui, finalement, ont exulté pour avoir reçu le cachet officiel du médecin assermenté? Ces derniers, se sachant bien portant de la maladie, vont vivre sans précautions sanitaires ni méfiance avec leurs communautés. Celles-ci les connaissant « SAINS », officiellement, vont s’associer à eux sans se soucier de la distanciation sociale. Savons nous combien de sociétés nationales ont fait contrôler leurs personnels par ce « médecin » ? Qui est derrière ce « monsieur » si audacieux ? Pourquoi l’Institut du Pr Souleymane Mboup n’a pas commencé à dépister depuis lors? Comment se fait le contrôle des CV des membres postulant à des fonctions de responsabilité ? Ce que je peux dire de cet événement qui n’est pas d’une gravité moindre, c’est qu’il y aura beaucoup de cas de transmission communautaire qui en résulteront.
Que Dieu veille sur le Sénégal qui, ce n’est pas une prédiction, mais une intuition, s’achemine tout droit vers ses nuits sombres. Oui, malheureusement il y a là un faisceau de causes sur la sellette et il n’y a pas de cause sans effet, du moins, c’est la loi du déterminisme. Sans être fataliste, mais serein et réaliste, on est s’y attend…un malheur ne vient jamais….continuez la phrase par votre commentaire. Je saurai que vous avez lu ce petit texte, comme vous ne voulez pas les grands…
Mamadou Ciré SY, professeur de philosophie
