Côte d’Ivoire – Ouatara naturalise Marwane et Amir Ben YAHMED
Après plusieurs concertations ces derniers mois avec le shadow-cabinet du palais d’Abidjan, le Président Alassane OUATTARA vient d’acter la »naturalisation » des deux fils (Marwane et Amir Ben YAHMED) du célèbre fondateur et propriétaire de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique. Confidentiel Afrique en exclusivité a décadenassé l’information gérée dans la plus grande discrétion. EXCLUSIF
Début avril 2023, une source autorisée proche du palais d’Abidjan nous avait soufflé que des tractations étaient en cours auprès du couple OUATTARA pour l’octroi de la nationalité ivoirienne aux deux fils du fondateur et propriétaire de Jeune Afrique, Marwane et Amir Ben YAHMED. Le pater Béchir Ben YAHMED est décédé le 3 mai 2022. Visiteurs assidus et proches du palais d’Abidjan avec des »contrats commerciaux » en or signés entre les services de la communication de la Présidence et Jeune Afrique, les frères Marwane et Amir Ben YAHMED ont finalement et discrètement été naturalisés. Confidentiel Afrique après plusieurs semaines d’intenses investigations, est parvenu à décadenasser l’information sur l’octroi de ce sésame aux fils du fondateur et célèbre patron de presse du Groupe Jeune Afrique. Selon des indiscrétions parvenues à Confidentiel Afrique, c’est le couple présidentiel qui a pris l’initiative d’octroyer la nationalité aux frères Marwane et Amir. Ils ont été informés via le cabinet présidentiel, glisse une source à Confidentiel Afrique. Un cadeau de citoyenneté de »prestige » qui intervient au moment où le groupe Jeune Afrique tient son traditionnel CEO Forum à Abidjan.
Selon des informations autorisées de Confidentiel Afrique, Edward BOUYGUES, fils du milliardaire industriel français Martin BOUYGUES, serait aussi en roue libre, pour empocher sa nationalité. On révélait dans une précédente édition électronique le rôle qu’avait joué Mme Dominique OUATTARA dans le mariage d’Edward BOUYGUES, dont elle était la marraine.
Signalons que le groupe Jeune Afrique avait dû se résoudre à ouvrir 20 % de son capital, au lendemain de la crise Covid-19, afin de lever 10 millions d’euros en cash pour faire face à la trésorerie chancelante que connaissait l’hebdomadaire panafricain, durant les deux années de la pandémie. Les frères Amir et Marwane Ben Yahmed ont proposé à des États africains de prendre des actions actionnaires, selon la Lettre A bien informée. Après être très lié à leur défunt père, le Président Alassane OUATTARA tient désormais par la barbichette les deux fils, Marwane et Amir Ben YAHMED. À quel prix ?
Par Hugues DESORMAUX (Confidentiel Afrique)