SENEGAL / Saccage des locaux du quotidien «Les Echos » – Les acteurs des médias dénoncent un «acte de terreur…pour museler la presse»
Les associations des acteurs des médias regroupées au sein de la Coordination des associations de presse du Sénégal (CAP), «dénoncent avec la dernière énergie, l’agression barbare perpétrée contre le siège du journal les Echos par un groupe d’individus le 03 août 2020», soulignent leurs représentants dans la déclaration faite, ce mardi 04 août, après le tête-à-tête avec le Directeur de publication du journal «Les Echos», Cheikh Omar Ndao.
Les acteurs des médias parlent «d’acte acte de terreur, lâche et visiblement planifié et coordonné» et doit « être condamné par tout patriote soucieux du devenir démocratique de notre pays le Sénégal».
La Cap qualifie cette «agression barbare», de «tentative de museler la presse sénégalaise». Avant d’appeler à la «responsabilité du gouvernement afin que la sécurité des journalistes soit une réalité avec le parachèvement des Textes du Code de la Presse».
Enfin, la CAP «se réjouit de l’élan d’indignation noté chez tous les Républicains et espère promptement que la suite judiciaire qui sera attachée à cette affaire sera assez exemplaire pour que de pareilles agressions ne se reproduisent dans notre espace public».
Rappelons que cette agression fait suite à la publication d’un article dans le journal « Les Echos » affirmant que le guide religieux, Serigne Moustapha Sy, responsable moral des Moustarchidines Wal Moustarchidaty, a été testé positif au nouveau coronavirus.
Suffisant pour que ses supposés disciples fassent une descente musclée dans les locaux du journal pour casser tout le matériel informatique et le poste téléviseur écran plat.
Aux dernières nouvelles, six des auteurs présumés du saccage sont mis aux arrêts.
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