Côte d’Ivoire: Tidjane THIAM, le dernier complot « sordide » des OUATTARA. EXCLUSIF
Ce 22 avril 2025, l’annonce de la radiation de Tidjane Thiam des listes électorales ivoiriennes a résonné comme un coup de tonnerre sur la scène politique nationale. Figure emblématique de la diaspora ivoirienne, ancien patron de grandes institutions financières internationales et candidat déclaré à la présidentielle de 2025, Tidjane Thiam représentait pour beaucoup une alternative crédible et un symbole de compétence, de modernité et d’ouverture
Sa candidature compromise, le brillant banquier Tidjane Thiam voit son rêve de caresser le fauteuil présidentiel se briser. Sa radiation soudaine soulève de sérieuses préoccupations sur la résurgence de pratiques d’exclusion politique fondées sur la question de l’«ivoirité». Alassane OUATTARA et sa bande l’ont passé à l’échafaud. »C’était planifié d’avance » glisse une source diplomatique autorisée, proche du couple Ouattara.
Un précédent dangereux aux relents de crise
Le spectre de la crise des années 2000 plane à nouveau sur la Côte d’Ivoire. À l’époque, l’« ivoirité » (ce concept flou et hautement politisé) avait servi d’outil pour écarter des adversaires politiques, notamment Alassane Ouattara, avec pour conséquence une profonde fracture nationale et une décennie de conflits. Le traumatisme est encore vif dans les esprits. En 2025, revenir à ces pratiques constitue non seulement une régression démocratique, mais aussi un risque majeur pour la stabilité du pays.
Une décision à forte connotation politique
Selon des sources proches du dossier, la radiation de Tidjane Thiam ne semble pas liée à une quelconque infraction judiciaire ou inéligibilité légale claire. Il s’agirait plutôt de contestations sur son enracinement ou sa résidence effective, prétextes déjà utilisés par le passé pour disqualifier des candidats « gênants ». Cette manœuvre laisse transparaître une volonté d’affaiblir un adversaire politique sérieux, dans un contexte où le pouvoir en place entend contrôler l’issue des prochaines élections.
Confidentiel Afrique écrivait dans son édition électronique du 13 mars 2025, que le quarté MACRON- SARKOZY- Ouattara, Tidjane Thiam se livrait au jeu à la roulette russe.
Les mêmes sources rapportaient à Confidentiel Afrique qu’Emmanuel MACRON informé en temps de ces “arrangements politiques en coulisses” aurait donné sa bénédiction urbi et orbi. Mais, seulement, des sources soufflent que Ouattara est «otage » de son entourage hostile à Tidjane Thiam. Son épouse, Dominique Ouattara et son jeune frère cadet Ibrahim Téné Ouattara Alias » Photocopie », l’homme qui fait et défait les carrières. Ne perdant pas la main du dossier ivoirien, l’ancien président français Nicolas SARKOZY était à la manoeuvre pour dit-on «sauver les meubles », dans l’attente, sans doute, d’un retour de l’ascenseur de l’homme qu’il avait tiré des «griffes » de Laurent Gbagbo qui dirigeait la Côte d’Ivoire d’une main de fer.
Des réactions vives au sein de la société civile et de la diaspora
Depuis cette annonce, de nombreux intellectuels, activistes et membres de la société civile ont dénoncé une décision arbitraire, antidémocratique et dangereuse. La diaspora ivoirienne, qui voyait en Tidjane Thiam un espoir de retour des compétences au service de la patrie, exprime son indignation. Le sentiment de rejet pourrait accentuer la défiance des jeunes et des cadres envers les institutions nationales
Vers un retour prégnant des tensions préélectorales
Cette exclusion de facto d’un potentiel candidat alimente les tensions politiques et pourrait provoquer une montée des contestations à l’approche des élections. En l’absence d’un consensus politique et juridique clair, cette décision risque d’ouvrir un cycle de défiance, de violences, voire de boycott, comme cela a été observé par le passé.
Un tournant à surveiller de près
La radiation de Tidjane Thiam n’est pas qu’un simple fait administratif. Elle marque un tournant potentiel dans l’évolution démocratique de la Côte d’Ivoire. En réveillant le démon de l’ivoirité, les autorités prennent le risque de replonger le pays dans ses divisions les plus sombres. Le combat pour une élection inclusive, apaisée et transparente devient dès lors un impératif pour éviter une nouvelle dérive autoritaire.
Par Babou Birame FAYE et Ismael AÏDARA (Confidentiel Afrique)