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Failles dans la c𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 g𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 : Un expert alerte*

Dans un post publié, le 3 février dernier sur sa page facebook, l’expert médias-communication, @Albert Yéra Boubane, qui capitalise une longue expérience dans le domaine, alerte sur les failles de la @communication gouvernementale. Il estime qu’elle doit être renforcée pour éviter que les actions de haute portée et les efforts que le régime du @Président Diomaye est en train de fournir, ne soient éclipsés par des erreurs de communication qui auraient pu être évitées. Mondeafrik.com publie en intégralité son @post

Une bonne communication gouvernementale est essentielle pour assurer la transparence, la confiance et la cohésion au sein de la société. Elle permet aux citoyens d’être bien informés des décisions, des politiques publiques et des mesures prises par l’État. Une communication claire et efficace renforce la légitimité des actions gouvernementales, ce qui est crucial pour maintenir un climat de confiance entre les autorités publiques et la population. Elle joue aussi un rôle clé dans la gestion de crise, en facilitant la diffusion d’informations précises et rassurantes en période de tension ou d’incertitude.

De plus, une bonne communication gouvernementale favorise la participation citoyenne, en incitant les citoyens à s’engager et à contribuer au débat public. En résumé, une communication bien menée permet non seulement de maintenir l’ordre et la stabilité, mais aussi d’encourager l’adhésion aux politiques publiques, créant ainsi un lien plus fort entre le gouvernement et ses administrés.

Sur cette base, il me semble essentiel de revoir ou d’ »huiler » davantage la communication gouvernementale, mais aussi interministérielle.

Le tohu-bohu communicationnel noté ces derniers jours dans le cadre du processus de recrutement des travailleurs à convoyer au Qatar et en Espagne ou encore les explications divergentes, voire opposées entre le ministère de la Santé et celui de l’Intégration africaine et des affaires étrangères ou encore les divergences sur la question de la cotisation du Sénégal à l’Organisation mondiale de la santé opposant les mêmes ministères sont des exemples patents justifiant la nécessité de renforcer la communication gouvernementale globalement, mais aussi et surtout celle intra- et interministérielle.

Il s’agit là d’une urgence, car ces divergences au plan communicationnel peuvent être interprétées comme un manque de vision commune, voire, pour les plus sceptiques au projet, d’incompétence. Ce que les opposants aux aguets ne manqueront pas de dire à haute voix, et bonjour les dégâts et le désamour avec le public sénégalais.

@Albert Yéra Boubane 

   Journaliste et communicant

* Le titre est de mondeafrik.com

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