Cinq ans déjà, que nous quittait le Pr Ansoumana Abas Bodian – Leçons posthumes d’un humaniste
Le Pr Ansoumana Abas Bodian nous a quitté le 21 avril 2015. Cinq ans déjà qu’il manque à sa famille, ses enfants, ses amis et proches.
ll faisait partie de ces hommes dont le séjour sur terre a beaucoup apporté à l’humanité. Un homme de liberté et épris de justice, un esprit libre dont l’approche des questions était toujours d’une profondeur étonnante. Pour cet homme, tout ou presque pouvait s’expliquer. Et en bon pédagogue, il trouvait toujours les mots justes pour appréhender les phénomènes les plus complexes.
C’était un homme multidimensionnel. Il était d’une générosité débordante, aussi bien pour les choses matérielles qu’immatérielles. Il donnait sans compter, au point même de se priver et parfois de priver sa famille. Ses connaissances, il aimait les partager, sans même se soucier ce que l’autre en fera.
C’était quelqu’un qui pouvait ouvrir son jardin secret, parce qu’il ne se posait pas trop de questions sur l’autre, parce qu’il pensait que tout le monde avait un bon cœur comme lui. Son attachement à la famille qu’il considérait comme un bien sacré, ne passait pas inaperçu. Il aimait ses enfants et s’était mis à leur service.
Un jour, lors de nos discussions, alors que nous étions sur le chemin de Diabir, il me sort cette phrase au sujet de la famille : «Mané, la famille est un don de Dieu. Nul n’a le droit de poser des actes de nature à la diviser. Celui qui travaille à diviser la famille court à sa propre perte »
Repose en paix. Que le paradis soit votre demeure éternelle !
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